Il s’agît d’un solo inspiré du conte La Petite Sirène de Hans Christian Andersen. Andersen nous présente sa petite sirène plus comme un sujet désirant qu’un objet désiré. « Je vois cette sirène comme quelqu’un qui court derrière son désir et est incapable de savoir que ce qu’elle désire ne lui correspond pas. Elle est une femme désespérée, une femme blessée et toujours en demande d’être aimée. Contrairement à ce qui se passe dans le conte d’Andersen, cette sirène ne retourne pas en mer, ni aux cieux, mais reste sur terre où elle doit assumer une vie sans amour. Le conte original d’Andersen est moraliste, mais j’ai plutôt envie d’en dégager la cruauté. Il est admis que quand on raconte un conte aux enfants c’est pour leur indiquer ce qui est bien et ce qui est mal, mais que fait-on de la douleur que l’on ressent à l’écoute du conte et de sa cruauté ? »
COPRODUCTION
Le Quartz, Scène Nationale de Brest, Le projet a bénéficié de l’aide au projet de la Drac Bretagne – Ministère de la Culture.
Marta Izquierdo Muñoz
Mark Tompkins
Erik Houllier
Jean-Louis Badet
2, 3, 4, 5 et 6 mars 2010 Festival Antipodes (le Quartz, Scène Nationale de Brest)
novembre 2, 2009